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Veganisme prosélytique, omnivorisme crétin


C'est fou le nombre de vidéos d'abrutis congénitaux vegans qu'on peut trouver sur YouTube. On trouve moins de débiles dans les vidéos anti-vegans, mais c'est parce que ces petits filous se cachent en réalité dans les commentaires des vidéos des vegans. Et niveau connerie, putain, ça se vaut, autant d'un côté que de l'autre !

Petit débunkage intelligent, argumenté et sourcé (histoire de changer) des principaux arguments utilisés par les vegans.







Je sais bien que vous avez pas l'habitude, chers lecteurs vegans, d'avoir en face de vous des omnivores (et pas des "carnistes" ou des "viandards", bande de fils de pute de mâchouilleurs de gazon méprisants) intelligents, qui savent réfléchir et se remettre en question sur le sujet.

Et vous savez quoi ?
Ca tombe très bien, parce que moi non plus j'ai pas l'habitude d'en discuter avec des vegans qui ont un QI supérieur à celui d'un navet mi-cuit !
(SPOILER ALERT : cuisez-le bien, le navet. Sinon, c'est dégueu. Vraiment.)

Sans plus attendre, commençons donc ce petit défonçage de gueule, putain de sa race débunkage courtois et respectueux des principaux arguments avancés par les vegans. 
Je cite toutes mes sources à chaque fin d'argumentaire, je vous supplie donc d'aller les consulter et de réfléchir. Merci d'avance.




Debunk numéro 1 : la santé !



Le nombre de décès par cancer en lien avec une consommation excessive de viande transformée est estimé à 34.000 par an, dans le monde.

Pour la viande rouge, aucune étude n'est parvenue à démontrer quoi que ce soit, mais si jamais c'était le cas, l'estimation serait d'environ 50.000
Ces chiffres sont à mettre en rapport avec les décès par cancers (et par cancers uniquement) provoqués par : 
-le tabac : 1 million
-l'alcool : 600.000,
-la pollution atmosphérique : 200.000

Aucune étude ne parle des autres protéines animales (viande blanche, produits animaliers indirects (oeufs, lait, etc.), poissons...).

En outre, le lien entre cancer colorectal et consommation de viande a été clairement établi pour la viande transformée : risque de développer un tel cancer = 18% plus élevé, à raison de 50g/jour tous les jours.
Des exemples de viande transformée ? Charcuterie, jambon, toute préparation à base de poulet (cordons bleus, panés de poulet, nuggets...), la viande sur les pizzas surgelées, lardons de marques distributeur et discount, la viande dans tous les produits préparés, les saucisses industrielles (knacki, etc.)...

Mais aucun lien n'a été établi pour la consommation de viande rouge, contrairement à ce qu'on peut lire et entendre partout !!! 
Et, à supposer que ça finisse par être prouvé, ce ne serait là encore qu'un facteur d'augmentation du risque : +17% pour 100g/jour tous les jours.
En gros, ça veut dire que si jamais tu devais te chopper un cancer du cul, bah...c'est pas de bouffer de la viande rouge ou transformée qui y changera grand chose. Y a quasiment aucune chance que ça fasse la différence entre le chopper ou ne pas le chopper.

Source : http://www.who.int/features/qa/cancer-red-meat/fr/
(Pour les ignares et les méfiants : WHO = World Health Organisation. C'est l'OMS quoi...).



Voilà pour la partie cancer. Maintenant, parlons d'autres choses. 
Le fer, ça vous dit quelque chose ? Cet élément de base essentiel à notre organisme. 
Celui contenu dans la viande, et celui contenu dans les végétaux, ce sont deux fers très différents. 
Le fer de la viande, dit héminique, a une biodisponibilité de plus de 25% (ça veut dire que sur la totalité du fer présent dans la viande qu'on bouffe, environ 25% sera réellement absorbé et incorporé à notre organisme).
En revanche, le fer des végétaux, dit non-héminique, a une biodisponibilité de 5 à 10% seulement. 

Cela dit, des études ont démontré que bouffer conjointement de la viande et des végétaux augmente de manière significative la biodisponibilité du fer non-héminique




Explication chiante et inutile ! Vous pouvez scroller jusqu'à la jolie image un peu plus bas !

Pour faire simple, le fer héminique contenu dans la myoglobine (substance similaire à l'hémoglobine, responsable de la couleur rouge de notre sang, qui elle est responsable de la couleur rouge de la viande rouge) est sous la forme d'ions Fe2+, qu'on appelle "fer ferreux". Les parois internes de l'intestin grêle contiennent des récepteurs spécifiques, les entérocytes, capables de reconnaitre et de capter ces Fe2+. Une fois qu'ils les ont choppés, ils les font passer dans le sang.
En revanche, le fer non-héminique contenu dans les végétaux est sous la forme d'ions Fe3+, appelés "fer ferrique". Et aucune partie de l'appareil digestif humain ne possède de récepteurs de Fe3+. Par conséquent, durant la digestion, les ions Fe3+ doivent d'abord être dégradés en ions Fe2+, avant de pouvoir être utilisés. Et cette étape est parsemée d'embuches pour ces ions, parce que plein de vilaines substances, comme les fibres alimentaires (contenues en grande quantité dans les fruits et légumes), sont capables d'attraper le fer, et de le garder avec elles jusqu'au fond de la cuvette des chiottes (et là, je suis sûr que vous avez des images de Il était une fois la vie dans la tête !). 
Heureusement, les protéines animales sont capables d'empêcher ces substances de fixer le fer ferrique, et de permettre sa correcte dégradation en fer ferreux.

Source : https://www.consoglobe.com/fer-animal-fer-vegetal-difference-absorption-cg


Les proétines animales qui s'apprêtent à aller botter le cul des fibres, des phytates, et de toutes ces saloperies qui veulent prendre les Fe3+ en otage...


Fin de l'explication chiante et inutile !!




Ensuite, on peut aussi parler de la vitamine B12. Normalement très connue des vegans, étant donné que...bah, cette vitamine est à la fois essentielle à notre organisme, et présente presque uniquement dans les produits animaux ! 
Pour ne pas en manquer, les vegans sont obligés de prendre des compléments alimentaires de B12, ou de manger des aliments enrichis en B12 (les céréales du ptidèj', par exemple). 
Le souci, c'est que c'est de la B12 de synthèse, et que sa biodisponibilité est très, très inférieure à la B12 naturelle, qu'on trouve dans la viande (comme tous les nutriments de synthèse VS les nutriments naturels, d'ailleurs).  

Source : http://apps.who.int/iris/bitstream/handle/10665/38103/WHO_TRS_452_fre.pdf?sequence=1&isAllowed=y ==> p.17



Donc niveau santé, le veganisme n'est pas nécessaire. Il suffit de réduire sa consommation de viandes rouges et transformées à des niveaux déjà depuis longtemps recommandés par l'OMS et tous les autres trucs nutritionnels-santé-mes couilles là, ou bien, pourquoi pas, de ne carrément plus du tout manger de viandes transformées (adieu, saucisson !!!!).



Pour résumer : 

-le nombre de décès par cancer causés par la consommation de viande est ridicule, comparé à l'alcool et au tabac

-la viande rouge est uniquement suspectée d'être cancérigène, il n'y a aucune preuve

-consommer de la viande ne PROVOQUE pas le cancer, ça ne fait que POTENTIELLEMENT en augmenter légèrement les risques déjà présents (par l'héritage génétique notamment)

-un régime omnivore ou ovo-lacto-végétarien équilibré apporte tout ce qu'il faut en fer et en B12, alors qu'un régime vegan nécessitera la prise de compléments.





Debunk numéro 2 : l'environnement !



Cesser de manger de la viande, ça signifierait cesser d'élever les animaux dont on se nourrit.
Logique.
Par conséquent, les cultures destinées à la nourriture des animaux, ainsi que les surfaces actuelles d'élevage, devraient être converties en surface de cultures céréalières et végétales, pour compenser. Là aussi, c'est logique.

Premier problème : en France, beaucoup de surfaces naturelles (prairies, etc.) sont utilisées pour faire paître les animaux d'élevage. En se nourrissant de la sorte, les animaux entretiennent ces surfaces, qui sont souvent des digues naturelles qui permettent de contrôler le lit des rivières. En outre, elles fixent bien mieux le carbone de l'air, filtrent l'eau beaucoup plus efficacement que les terres cultivées, et sont des grosses réserves d'oxygène. Les faire entretenir par l'homme nécessiterait des machines, émettrices de pollution atmosphérique, et serait moins efficace et plus dommageable (sans parler de l'aspect économique, bien sûr).

Deuxième problème : l'écrasante majorité des terres agricoles (toutes cultures confondues) est composée de terrains sur lesquels il serait impossible de faire pousser des légumes. 
C'est ce que révèle une étude américaine, qui a tenté de définir le nombre de personnes pouvant être nourries, aux USA, en fonction des régimes alimentaires. 
Le meilleur régime est le lacto-végétarien, suivi de très près par l'ovo-lacto-végétarien. 
Arrive en 3è un scénario où 20% de la population est omnivore, et 80% ovo-lacto-végétarienne, et en 4è, 40% omnivore et 60% ovo-lacto-végétarienne.
Le régime vegan n'arrive qu'en 5è position. 
Sur la totalité des terres agricoles américaines actuellement utilisées, seulement 1/4 pourrait être utilisé pour faire pousser des légumes (les 3/4 restants sont constitués d'exploitations fourragères et de pacages (pacages : lieu où et action de faire paître du bétail. De rien). 
L'étude indique que le scénario 100% vegan serait bien plus viable que celui actuel, mais il n'est en aucun cas le meilleur et le plus efficace de tous les scénarii...


En millions d'habitants nourris.

Source : https://www.elementascience.org/articles/10.12952/journal.elementa.000116/
repris ici : 
https://www.huffingtonpost.fr/2016/08/05/devenir-vegan-environnement_n_11346558.html

Concernant la pollution causée par l'élevage, contrairement à ce qu'on peut lire un peu partout, elle est très largement inférieure à celle causée par les transports. 

Le problème, c'est que les deux sont mesurées très différemment : la pollution engendrée par l'élevage est calculée par des mesures dans le cadre d'un cycle de vie, ce qui inclut donc toutes les pollutions indirectement engendrées par l'élevage, depuis la naissance de l'animal jusqu'au moment où il se retrouve dans notre assiette. 

En revanche, les GES (gaz à effets de serre) émis par les transports ne sont calculés que pour les véhicules roulants, alors que, pour être précis et utiliser la même méthode, on devrait également prendre en compte la totalité de la pollution engendrée depuis l'extraction des matières premières nécessaires à la construction d'un véhicule, jusqu'à celle engendrée par les casses et autres lieux de recyclage, en passant par toute l'industrie pétrochimique et nucléaire (les trains sont électriques !)...et dans ce cas, le chiffre serait monstrueusement plus élevé. 

Mais étant donné que ces mesures sont réalisées par des pro-vegans, dans le seul but d'alimenter leur propagande et de se trouver des arguments, forcément, faut bien qu'ils se démerdent pour avoir raison, les gars...


De même en ce qui concerne l'eau. On parle souvent de 15.000L pour fabriquer 1kg de steak, car on utilise la méthode dite "water footprint". 
Cette méthode inclut la totalité de l'eau effectivement utilisée dans un processus de fabrication, mais sans prendre en compte l'eau qui est "rendue" à la fin du processus, ni l'eau qui serait utilisée de toute façon, même sans l'activité humaine. Il s'agit par exemple de l'eau qui est filtrée par les sols, ou qui est re-évaporée. Oui, la méthode "water footprint" prend en compte, pour son calcul, l'eau qui tombe sur les prairies et pâturages broutés par nos ruminants, ainsi que sur les cultures fourragères et céréalières qui servent à les nourrir...

Or, plus de 95% de cette eau provient...de la pluie. Ce qui veut dire en gros que même sans l'élevage, même sans aucune activité humaine, cette eau-là, issue de la pluie, serait "consommée".
Oui oui, c'est une méthode complètement conne, ultra-biaisée, et qui n'a pas la moindre valeur. 

En terme d'"eau utile", 1kg de steak revient en réalité à environ 50L d'eau (eau utile : quantité d’eau dont est privée la ressource (eau consommée), pondérée par un facteur de stress hydrique régionalisé : la perte d’un litre d’eau n’a pas le même impact dans le désert qu’en montagne par exemple). Alors, ok, 50L pour 1kg de barbak, ça reste beaucoup. Mais c'est toujours à des années-lumière des 15.000L annoncés par ces enculés fils de pute gros bâtards de mythos propagandistes à deux balles gentilles et honnêtes personnes veganes. 

Source : http://www.inra.fr/Chercheurs-etudiants/Systemes-agricoles/Tous-les-dossiers/Fausse-viande-ou-vrai-elevage/Quelques-idees-fausses-sur-la-viande-et-l-elevage/(key)/0



De plus, l'élevage favorise et valorise des résidus, déchets et coproduits de l'agriculture végétale et céréalière, qui ne sont pas utilisables pour l'alimentation humaine. 

Ainsi, grâce à ces déchets impropres à la consommation humaine, il faut à peine 1kg de protéines végétales qui seraient possiblement directement utilisables pour l'alimentation humaine, pour qu'une vache laitière produise 2kg de viande (on arrive même à 3 ou 4kg, dans les élevages fortement herbagers, par exemple en montagne).

De plus, les excréments des animaux d'élevage sont indispensables à la fertilisation des terres, et permettent le maintien des terres fourragères et des prairies, lesquelles sont des immenses sources de biomasse et de biodiversité, aussi bien animale que végétale, favorisant notamment les pollinisateurs. Bien sûr, certains vegans arguent que "ouaiiiiis, mais on est 7 milliards d'humains bordel, je crois qu'on largue suffisamment de merde pour pouvoir se passer des bouses de vaches hein !"

Premièrement, ta gueule.

Deuxièmement, l'utilisation des excréments humains est la pire idée qui soit, car elle nécessiterait, pour la sécurité, d'élever des humains. 
Bah ouais, notre alimentation et notre mode de vie ne sont pas contrôlés, gérés et tracés d'une manière extrêmement stricte, depuis notre naissance jusqu'à notre mort, contrairement aux animaux d'élevage. Et toutes les merdes qu'on ingurgite, que ce soit par l'alimentation ou autres, se retrouvent dans nos excréments. Métaux lourds, médicaments, polluants atmosphériques, pesticides de toutes sortes, sans parler des troubles génétiques et héréditaires...c'est pour ça qu'on peut utiliser le caca des meuh-meuh : on sait ce qu'il y a dedans, au moins !!!
En Chine, dans les années 50, une étude démontrait qu'un quart de la mortalité totale du pays était causée par la transmission de maladies via les matières fécales humaines utilisées comme fertilisant. Ouais, un quart. 8 chinetoques sur 100 claquaient à cause de leur propre caca. 

Sources : Les dangers de l'engrais humain en Chine, par Pierre Gourou, 1950, Annales de Géographie, pp.388-389 ; 
et
http://www.inra.fr/Chercheurs-etudiants/Systemes-agricoles/Tous-les-dossiers/Fausse-viande-ou-vrai-elevage/L-elevage-de-ruminants-reste-necessaire/(key)/3



Pour finir sur l'environnement (même s'il reste énormément à dire), il faudrait aussi se poser la question de savoir ce qu'il adviendrait des espèces des animaux d'élevage, si on les laissait vivre libres dans la nature, et l'impact que ça aurait obligatoirement sur les autres espèces, et sur la nature en général...ça bouleverserait complètement notre écosystème et la topographie des terres. Sans parler d'un accroissement drastique des populations de prédateurs potentiellement dangereux pour l'homme, comme les renards, les loups, les lynx et les ours. Mais ça, bizarrement, les vegans n'y ont pas songé. Parce que tu comprends, la vie d'une biosphère toute entière, osef hein, tant qu'on arrête de tuer des pauvres meuh-meuh dans des vilains abattoirs...



Pour résumer :

-la pollution et la consommation réelle d'eau engendrées par l'élevage sont très largement surestimées

-l'élevage permet d'utiliser la quasi-totalité des déchets issus des cultures végétales et céréalières

-l'élevage permet l'entretien de terres sources de grande diversité de faune et de flore

-aucune étude et, du coup, aucune certitude concrète concernant l'impact sur la nature et la biosphère en cas de population 100% vegane






Debunk numéro 3 : la sensibilité des animaux !


Sûrement le seul et unique argument qui tienne à peu près la route.
Le gros problème de cet argument, c'est qu'il est majoritairement causé par l'anthropomorphisme. Ce biais cognitif qui consiste à attribuer des caractères strictement et uniquement humains, à des êtres ou à des choses inertes qui n'ont absolument rien d'humain.
En l'occurrence, ici, une vache ça a une bouche, des yeux, un pif, et ça gueule. Donc ça ressent des choses. CLAP. CLAP. CLAP. (Ceci était un applaudissement consterné et sarcastique.)


Merci, Daniel, tu illustres parfaitement mon propos. 


Les animaux sont des êtres vivants, dotés, comme tous les êtres vivants, d'un instinct de survie et de conservation.
Lorsque leur survie est compromise, ils ressentent de la peur. Mais la peur n'est rien d'autre qu'un mécanisme physiologique, comme tous ces trucs à la con que les vegans appellent des sentiments (et qui sont en réalité des émotions, ce qui n'a absolument rien à voir).
Les émotions sont primitives, nécessaires à la survie, et existent chez la totalité des êtres vivants, qu'ils soient humains, animaux, ou végétaux. La peur, certaines formes de tristesse très basiques, le contentement, en sont des exemples.
En revanche, la vache qui va à l'abattoir n'a pas peur de la mort, parce qu'elle ne sait pas qu'elle va mourir. Et elle ne sait pas qu'elle va mourir parce qu'elle n'a pas conscience de la mort. Appréhender la mort est un concept très complexe qui nécessite de ressentir des sentiments (et non des émotions)(et même comme ça, beaucoup d'humains sont incapables de conceptualiser la mort, alors des animaux, franchement...), et ressentir des sentiments, ça nécessite d'avoir une conscience.
Ce que les animaux n'ont pas.

La vache qui va à l'abattoir a peur parce qu'elle est ballotée dans un camion, que ça secoue, qu'il y a du bruit, que quand elle sort du camion elle est obligée de marcher dans un espace très étroit délimitée par des tiges d'acier, et est même forcée d'avancer par un humain qui la pousse avec un bâton électrique ou une pique, et qu'elle doit entrer dans un bâtiment, un espace clos et sombre.
C'est pour ça qu'elle a peur, et absolument pas parce qu'elle sait qu'elle va mourir.
Maintenant, tout ça, c'est évidemment des considérations strictement philosophiques. La définition de la notion de conscience a été créée par l'Homme, à partir de critères définis par l'Homme. À chacun, donc, de se faire sa propre opinion. On pourrait argumenter que toutes les similitudes entre nous et les animaux : ressentir la douleur, le froid, la chaleur, avoir les mêmes 5 sens que nous, être capable de discerner les goûts et d'en avoir des différents au sein d'une même espèce, tout comme nous, pour ne citer que quelques exemples, font d'eux des êtres doués, bon, peut-être pas de conscience, mais en tous cas d'un truc que nous on a aussi, et qui devrait nous faire réfléchir sur notre relation avec ces animaux. 
On pourrait aussi argumenter que les animaux, même les omnivores, arrachent la carotide de leurs proies, après les avoir coursées, les avoir attaquées à de nombreuses reprises, les avoir blessées, les avoir épuisées, jusqu'à ce que la pauvre bête, trop faible, abandonne et se résigne à son sort. De ce point de vue, je suis pas bien sûr que le traitement qu'on réserve à nos vaches et cochons soit plus cruels hein, bien au contraire. Mais chacun son opinion sur le sujet...

En outre, le "cri de la carotte", argument de mépris par excellence des vegans quand on leur oppose que les végétaux sont AUSSI des êtres vivants, bah...c'est bête hein, mais ça a été prouvé.
Que les végétaux sont capables également de ressentir de la souffrance. Le neurobiologiste Stefano Mancuso explique que l'adaptabilité des plantes et leur évolution constante à leur environnement est une forme d'intelligence. Avec le temps, les plantes ont su développer des atouts, aussi bien pour repousser des prédateurs (émission de substances répulsives) que pour attirer les pollinisateurs indispensables à la survie de leur espèce (sécrétion de nectar pour petits oiseaux et insectes, éclosion de fleurs aux couleurs attirantes, etc.). 

Pour citer quelques exemples : 

-des chercheurs de l'université du Missouri ont observé qu'une plante était capable de percevoir un prédateur, et de réagir en conséquence : ils ont placé des chenilles sur des plants de moutarde, et ont observé l'émission par la plante d'une substance répulsive spécifique à cette espèce de chenille. 
Sur un autre groupe de plants, ils ont diffusé un enregistrement du bruit et des vibrations provoqués par cette même chenille, et la plante a également émis la substance répulsive, pour se protéger.

-certaines espèces d'arbres sont capables de reconnaitre si les arbres à proximité sont de la même famille ou non : lorsque c'est le cas, l'arbre fait pousser ses racines moins loin, pour laisser la place à son congénère et qu'ils puissent tous les deux prospérer. Quand c'est une autre espèce, pas de pitié, l'arbre va tout pomper et laisser aucune place à son "concurrent".
Ce principe de compétition inter-espèces et de solidarité intra-espèce est également le signe d'une forme d'intelligence.

-dans la savane africaine, les feuilles de l'acacia caffra sont un mets de choix pour les girafes. Pour se protéger, dès qu'il sent ses feuilles se faire grignoter, l'arbre transforme leur composition chimique pour les rendre astringentes. Mieux : il émet même des molécules de gaz transportées par l'air, pour prévenir ses congénères proches, qui vont alors faire la même chose, de manière préventive.

Sources : http://www.lejdd.fr/Societe/Sciences/Les-arbres-parviennent-a-communiquer-entre-eux-633904
et 
Billiant Green : the surprising history and science of plant intelligence, par Stefano Mancuso et Alessandro Viola,  avril 2015, aux éditions Island Press (repris ici : http://www.slate.fr/story/105137/plantes-intelligentes-droits )



Bref, les végétaux sont exactement tels que l'association L214, association de défense des animaux, décrit les animaux : "doués de sensibilité et d'intelligence". 
C'est prouvé.
Mais bon...les carottes et les choux-fleur n'ont pas des pattes qui font penser à des jambes et des bras. Ils ne donnent pas naissance d'une façon qui ressemble à l'accouchement. Ils n'ont pas une tronche qui fait penser à un visage humain. 
Du coup, forcément, les vegans ne se posent pas la question, eux pour qui la défense des droits d'être "doués de sensibilité et d'intelligence" est pourtant primordiale. 

J'en ai tellement marre de voir tous ces connards, ces débiles mentaux, ces décérébrés au crâne rempli de bonne grosse chiasse, déblatérer toutes leurs conneries pour argumenter et justifier le fait que toute l'humanité devrait devenir vegane. Allez tous vous faire enculer, misérables résidus de fausse couche. 
Si les gens ont envie de devenir vegans, quelles que soient leurs raisons, personnellement j'en ai rien à foutre. C'est quelque chose qui les regarde totalement. 
Mais beaucoup trop de vegans sont des connards méprisants, hautains et prosélytes, qui préfèrent tenter de te convertir, ou t'insulter quand t'essayes de débattre tranquillement et courtoisement avec eux. 
Cela dit, c'est la même chanson chez les omnivores, y a un sacré paquet de trouducs qui vont aller te chercher l'argument de la tradition, du patrimoine gastronomique, ou je ne sais quelle autre connerie à dormir debout, pour traiter les vegans de tarés et d'idiots. 

Pourquoi toujours chercher à argumenter, à se justifier, à chercher des vérités à des opinions qui ne sont que personnelles ? Bouffez donc ce que vous voulez, et laissez les autres bouffer ce qu'ils veulent. Et tout le monde sera content. Mais arrêtez de casser les couilles avec vos contre-vérités à deux balles sorties de votre cul. Bordel.

Commentaires

  1. Que des hommes de pailles ici ;)

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    1. Je ne vois pas en quoi. :)
      Tous les arguments des vegans contenus dans cet article, sont de réels arguments, glanés ça et là au hasard de mes lectures et discussions avec des vegans, autour de moi ou sur Internet.
      J'y suis pour rien, si la science et le bon sens les réfutent tous. 😉

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